ESPACE DE PARTAGE PHOTOS

Cet espace est dédié aux contributions dans lesquelles les photos priment,  accompagnées ou non de légendes

 

 

REVONS UN PEU....

cascade dans une vallée de Tahiti. Photo P. Le Batteux
cascade dans une vallée de Tahiti. Photo P. Le Batteux

" Le livre de la Vie est le livre suprême .
  Qu'on ne peux ni fermer ni rouvrir à son choix.
  Le passage attachant ne s'y lit pas deux fois.
  Mais le feuillet fatal se tourne de lui même;
  On voudrait revenir à la page où l'on aime
  Et la page où l'on meurt est déjà sous vos doigts.

                          Alphonse de Lamartine."

Il y a la haine de l'autre,
Il y a l'homme qui n'a donc rien d'autre à faire que de détruire, d'abimer, de tuer, d'assassiner, de déchirer, de violenter, de blesser autour de lui !!!
Il y a la nature, celle où la main de l'homme n'est pas passée.
Puissent ces images égayer le "feuillet fatal" qui vient de se tourner pour cet enseignant et ses intimes.

Photo: flamboyant en début de floraison dans le lagon sur Moorea
Pierre Le Batteux



Bonjour à toutes  et tous.

Les femmes, la nature m'a étrangement fait, ont toujours suscité mon intérêt, alors pour peu qu'elles soient remarquables, je ne résisterais pas; seulement voilà, je viens de recevoir votre invitation‌ (au spectacle "Tant qu'il y aura des femmes en Ardèche" le 20 septembre) à laquelle je me serais bien rendu, mais c'est que voyez vous, je me trouve à 22000 kms de chez vous, non non, je ne me suis pas trompé dans le nombre de zéro, il y en a bien trois, et à 6000 kms du continent le plus proche, ou bien à 22h00 d'avion, sans parler ni du décalage horaire qui est de 12h00, ni des contraintes administratives, ni des sévices physiques (trifouillage trois fois au fin fond de mes narines pour un aller et retour) uniquement pour rassurer les administrés que je ne risque pas de les contaminer par mon simple passage, non sincèrement j'ai bien réfléchi, je préfère rester sur mon ile. Là au moins je me nourris de la beauté de la nature, de sa générosité, de chants d'oiseaux, d'ananas, de noix de coco, de papayes, de mangues, d'avocats, de urus, de poissons, de bananes excellentes, de rhum et de vanille, mais aussi du parfums des fleurs de tiares, de frangipaniers, de ciels bleus le jour et flamboyants chaque soir, .... que de soins pour mon âme . Je voudrais que les couchers de soleil ne s'arrêtent jamais; hier soir, sirotant un petit verre, un couple assorti de polynésiens bavardait assis dans l'eau du lagon jusqu'à ce que le soleil ait laissé la place à la nuit.
Voilà, je ne veux pas vous ennuyer davantage avec mes bavardages; j'envoie à tous ceux que j'aime, et à ceux que je ne connais pas, la photo d'une rose; pas la Rose du Petit Prince non, la mienne est "unique au monde" .....  c'est la Rose de Porcelaine perdue au milieu du Pacifique.

Affectueusement
Pierre
depuis Moorea.
PS: photo
La rose de porcelaine est son véritable nom.


Bienvenue chez les orthoptères !

A gauche une éphippigère (sorte de sauterelle : longues antennes, volontiers carnivore -les sauterelles peuvent vous mordre et ne pas lâcher facilement, si d'aventure vous les saisissez entre vos doigts sans leur accord !). Ces sauterelles "chantent" en frottant leurs courtes élytres l'une contre l'autre comme des cymbales, produisant un son agréable et caractéristique de l'été...

A droite un criquet (antennes courtes, végétarien convaincu)

Photo P. Le Batteux

 

APRES LA VIE SOUS L'EAU, PUIS LA NAISSANCE SUR UN BRIN D'HERBE, LA VIE AERIENNE ET TREPIDANTE DE LA LIBELLULE...

Les libellules que je photographie sont celles qui sont chez moi, euh ….. en liberté évidemment.
Je remarque des caractéristiques communes comme trois ocelles (au passage ce nom est masculin )  et deux antennes courtes. Mais je remarque aussi spontanément des différences et ce sont ces différences qui constituent les sous ordres de libellules.
Tandis que les unes ont les yeux qui se touchent au moins en un point et portent au repos leurs ailes membraneuses sensiblement à plat, ce sont les anisoptères, les autres ont les yeux de chaque côté de la tête et replient leurs ailes au dessus du dos ce sont les zygoptères ou connues sous le nom de demoiselles.
Qui ne tombe pas sous le charme de ces demoiselles qui « dansent » les ailes bleues nuit, scintillantes aux nervures si finement dessinées ? C’est aussitôt ce qui nous inspire dès qu’on les voit évoluer. En réalité, se joue un tout autre scénario. Les libellules qu’elles soient larves ou adultes sont de redoutables carnassiers insectivores.
Et mieux que ne saurait le faire un hélicoptère , elles vont d’avant en arrière, de gauche à droite et de bas en haut et cela sans délai grâce notamment à leurs nodus (situés sensiblement au milieu du bord d’attaque des ailes,  ceux ci offrent une sorte de souplesse aux ailes; Elles manquent rarement leurs cibles qu’elles attrapent en plein vol et qu’elles dévorent grâce à des pièces buccales redoutables. Les âmes sensibles pourront être choquées à la vue de certaines de mes images, mais ainsi va la vie .
Leurs chances de succès sont à peu près les mêmes que les miennes quand je cueille des cerises, j’en loupe rarement une. Les dubitatifs ne sont pas au bout de leurs surprises !
Mieux qu’un hélicoptère de combat, la demoiselle va sous l’eau partiellement ou totalement immergée indifféremment. Quand elle en ressort, elle est immédiatement et totalement sèche.
Les accouplements ont lieux, posé ,et ou, en vol, et ou, totalement immergé,  et ou, les trois possibilités à la fois. J’ai pu observer un couple accouplé sous l’eau pendant vingt minutes me demandant s’ils étaient morts ….  et tout d’un coup ils reviennent à la surface pour s’envoler comme si rien ne s’était passé, hormis ma stupéfaction, j’étais sidéré ! Hé non un hélicoptère fabriqué par le prétentieux humain ne peut en faire autant. Merveilleuse nature, si terrifiante à la fois . Dans mes recherches qui ont suivi (la photo mène à tout et ne laisse pas indemne), on a retrouvé un fossile (pas loin d’ici d’ailleurs, dans le Massif Central) au carbonifère une libellule apparentée au type demoiselle dont l’envergure fait 75 cm. Ça fait rêver n'est ce pas ?

Mais la libellule connait aussi un prédateur: regardez la photo prise au bord de l’Ardèche dans des fleurs de colza : L’araignée crabe ou Thomise (merci à Christine Roure de la médiathèque de Montpezat parce que je ne connaissais pas le nom de ces araignées), il faut faire attention en regardant la photo, on ne la remarque pas de suite, la libellule non plus ne l’avait pas remarquée sinon elle ne se serait pas posée là. Elle l’a payée de sa vie , mais toute vie n’existe qu’au travers de la mort de l’autre. (Le lichen primitif désagrège le granit pour exister et il en va de même de toute existence ).

Les demoiselles pondent et accrochent leurs oeufs sur des racines immergées. Plus les libellules sont nombreuses et plus les places sont chères. Les femelles ne se disputent pas cependant . Elles peuvent être plusieurs femelles à pondre au même endroit. Le mâle posté sur un rocher ou sur une branche surveille les femelles en train de pondre, qu’un rivale tente une approche et l’intrus est immédiatement pris en chasse. Ensuite le mâle reprend son poste d’observation. Que ces dames mettent un peu trop de temps à pondre (à son goût bien entendu) il va les chercher même sous l’eau, et sans préliminaires, il en saisit une par la nuque avec ces cerques et l’extirpe de là ! On n’est pas là pour rigoler il faut assurer la survie de l’espèce !

Au début de ce commentaire, je vous parlais d’ocelles, trois ocelles: ce sont de minuscules « yeux » supplémentaires sur le sommet de la tête et ils communiqueraient directement avec les ailes (sans passer par le cerveau lequel est aussi minuscule) pour leur indiquer en permanence la luminosité et l’horizontalité.

L’ensemble de mes observations est étayé par des photographies jointes (ocelles compris du reste).

Amicalement
Pierre Le Batteux

 

 

ETONNANTES ET MERVEILLEUSES LIBELLULES

 

Une larve sort des eaux parfois tumultueuses et reste ainsi, vulnérable,  fixée aux rochers ou à une branche jusqu'à ce que..... la suite en images.
1ère photo prise à 13h42
dernière photo à 14H07
Soit environ une demi heure, ensuite elle se fera "sécher" pendant environ une heure ailes écartées. Puis elle prendra son premier envol comme si elle l'avait toujours fait, il n'y a pas d'apprentissage.

C'est un mâle parce qu'on voit déjà les cerques à l'extrémité de son abdomen; il s'en servira plus tard pour saisir la femelle par la nuque lors des accouplements.

Pierre Le Batteux

 


 

Il y a longtemps que ‌les marmottes abonnées aux chroniques de Benoit Pastisson  exécutent les gestes barrières, la preuve en image:

"Doit-on mettre ses bras dans une position de défense, se protéger avec les mains à plat devant soi ? "  : Photo:1

"Mon geste-barrière est devenu un geste-contact"      : Photo:2  ici, pas d'oeil au beurre noir mais un nez grignoté

"Avez-vous réellement essayé d’éternuer dans le coude ? J’ai eu beau me tordre le bras dans tous les sens, je n’y suis pas parvenu." :  Photo:3  soyez rassurés, les marmottes non plus !

 

Aven d'Orgnac, 5/07/2020. Photo P. Le Batteux
Aven d'Orgnac, 5/07/2020. Photo P. Le Batteux

Carnaval Vénitien annuel d'Annecy. 

à la lecture du texte de Benoit Pastisson: " Les masques qui se sont généralisés  changent les relations humaines plus qu’on ne croit. D’abord tout le monde parle « canard », ce qui ne facilite pas la communication. Les mots étant étouffés, la voix sort comme si la sourdine d’une trompette avait été placée ....."  etc.
Ces photos me sont revenues à l'esprit et je vais vous dire pourquoi;
Combien il a raison Benoit Pastisson ! Avez vous remarqué qu'à Annecy ce jour là, il y avait de la neige; le froid soumet le corps à une fréquence plus élevée d'assouvir  un certain besoin lequel trouve son explication dans la contraction de nos vaisseaux . Alors les masques peuvent susciter bien des commentaires et des comportements, je n'ose pas imaginer les péripéties qu'ont rencontrées ces gens du Carnaval;  j'ai été le témoin de leur discussion car quand l'envie se fait sentir, on ne peut pas lutter, et ils m'ont confié qu'il fallait environ une heure pour faire la chose à condition que quelqu'un les accompagne pour ôter leurs vêtements et les remettre. Et je peux vous assurer qu'affublé de la sorte, on n'y va pas en courant .
Vous me direz que ce n'est pas pire qu'à l'époque de notre Grand Roi, le Roi Soleil .

Pierre Le Batteux


Sphinx de la vigne ou grand pourceau. Papillon nocturne rencontré le 1er juin dans le Haut-Diois. Photo Ch Roure
Sphinx de la vigne ou grand pourceau. Papillon nocturne rencontré le 1er juin dans le Haut-Diois. Photo Ch Roure

BOTRYCHE LUNAIRE, plante mystérieuse et magique (on vous en dira plus demain !). Photo JL Dournon, 1er juin 2020
BOTRYCHE LUNAIRE, plante mystérieuse et magique (on vous en dira plus demain !). Photo JL Dournon, 1er juin 2020

MAGIQUE BOTRYCHE LUNAIRE...

Voici une trentaine d'années, alors que j'organisais et animais des sorties à la découverte de la flore des Alpes, c'est d'abord sur les livres que j'avais remarqué cette curieuse plante. Sa forme, à nulle autre pareille, m'avait séduite. La photo m'incitait à imaginer une plante de taille, disons, repérable.  J'avais donc bien en tête sa forme et la texture, un peu caoutchouteuse, m'étonnait. J'avais hâte de la rencontrer.

Ce fut au col de Rabou, dans le massif du Dévoluy, alors qu'assise dans l'herbe de la pelouse alpine, occupée à faire respirer à mon groupe le parfum du trèfle des Alpes et des nigritelles, mes yeux s'arrêtèrent sur une plante dont la forme m'était connue. Surprise ! celle-ci ne mesurait que 2 à 3 cm. Petite, verte, elle ne se remarquait absolument pas.

Mais en regardant bien, lorsqu'on repère un botryche lunaire, on peut être assuré d'en trouver (beaucoup) d'autres alentours, de tailles différentes, allant de quelques centimètres à une vingtaine maximum. Et c'est un jeu, un plaisir de les saluer tous, de toucher délicatement leurs feuilles épaisses et charnues.

Ainsi chaque année, dès le mois de juin, il me faut honorer ce rendez-vous avec cette plante fétiche. Si elle est présente, si je la trouve, alors tout ira bien....

 

Certains d’entre vous l’ont peut-être déjà remarqué lors de balades en altitude mais la plupart des gens ne connaissent pas son existence.

Le botryche lunaire (Botrychium lunaria), parfois appelée Langue de Cerf ou Herbe à la lune (et dans le Vercors, Bon raisin), appartient à la famille des Ophioglossacées, une des plus anciennes familles de fougères (320 millions d'années). Elle pousse dans les pelouses subalpines bien inondées de soleil. Je l’ai observée dans différents massifs (Dévoluy, Vercors, Queyras, Vanoise …et même Pyrénées), entre les altitudes approximatives de 1000 et 2500 mètres.

C’est une espèce arctico-alpine parvenue en Europe lors des grandes glaciations du Quaternaire. Elle s’est maintenue dans les montagnes lors du réchauffement.

Cette plante est pourvue d’une seule feuille formée de deux parties. La première, stérile, forme un limbe découpé en très jolis folioles, dont la forme rappelle des croissants de lune. L’autre partie de la feuille, fertile, est une grappe (botrys en grec) de petits sacs remplis de spores, servant à la dissémination de l’espèce. Ainsi, selon l'époque à laquelle on la trouve, cette partie fertile peut être verte (spores pas encore mûrs) ou jaunâtres lorsque les spores se sont envolés...

L’apparence curieuse de cette plante explique les propriétés magiques qu’on lui attribuait autrefois et qui nous interpelle encore aujourd'hui (en tous cas en ce qui me concerne). On pensait qu’elle ouvrait les serrures mêlées, qu’elle guérissait les plaies. Dans le Canton de Vaud, en Suisse, on pensait que les chevaux qui la foulaient perdaient leurs fers. On croyait aussi qu’elle pouvait rendre invisible les soirs de pleine lune. Les alchimistes prétendaient par son moyen changer le mercure en argent, connaître l’avenir …

Christine Roure

 


 

Le phénomène se produit quand souffle fort le vent du nord, appelé la Bise, ‌et que la température est <  0° C. Les vagues ainsi créées viennent frapper les digues, montent vers le ciel et les embruns se déposent sur tout ce qu'ils rencontrent; les réverbères sont des cibles de choix parce qu'ils sont métalliques. Il est déjà arrivé qu'un mât se brise sous le poids de ces grandes langues de glace.
C'était un 12 février 2012, à Yvoire sur les rives du Léman.

Photo P. Le Batteux

 


N'est-ce pas la grâce même ? Photo P. Le Batteux
N'est-ce pas la grâce même ? Photo P. Le Batteux

Rencontre avec une magnifique couleuvre. Photo P. Le Batteux
Rencontre avec une magnifique couleuvre. Photo P. Le Batteux

Photo P. Le Batteux
Photo P. Le Batteux

Longicorne. Photo P. Le Batteux
Longicorne. Photo P. Le Batteux
Photo P. Le Batteux
Photo P. Le Batteux
les bébés castors sont nés !... Photo P. Le Batteux
les bébés castors sont nés !... Photo P. Le Batteux

Ravitaillement en vol ! - Photo P. Le Batteux
Ravitaillement en vol ! - Photo P. Le Batteux

Le prédateur (araignée crabe ou thomise) et sa proie (mouche sésie)

Photo P. Le Batteux


‌Il manque un bout de doigt (patte avant droite) à ce castor et sa queue porte un trace de blessure ancienne.... un moyen bien regrettable pour moi de le reconnaitre. Je me demande comment ça a pu se produire: combat ?, je n'y crois pas; crue violente? , possible mais je doute aussi car j'ai  pu observer leurs comportements dans des "rapides" c'est impressionnant d'adaptation; prédateur ? .... je suis sans réponse cohérente.

Pierre Le Batteux

 


Mazan l'Abbaye, jeudi 14 mai 2020 - photo P. Le Batteux
Mazan l'Abbaye, jeudi 14 mai 2020 - photo P. Le Batteux
Mazan l'Abbaye, jeudi 14 mai 2020, au plus près des cercles d'or - photo P. Le Batteux
Mazan l'Abbaye, jeudi 14 mai 2020, au plus près des cercles d'or - photo P. Le Batteux

Clin d'oeil à l'aquarelle de Madeleine Covas : cette bernache photographiée à 3h du matin en juillet 2017 dans le Spitzberg

Pierre Le Batteux


Il fut un temps à Montpezat.... croix bubonique. Photo Henri Klinz
Il fut un temps à Montpezat.... croix bubonique. Photo Henri Klinz

LES OIES : "Mais où sont-ils tous ?" Aquarelle de Madeleine Covas
LES OIES : "Mais où sont-ils tous ?" Aquarelle de Madeleine Covas

 RETOUR CHEZ LES CASTORS AVEC CETTE FEMELLE PLEINE...

 Photos © Pierre Le Batteux

 


Photos © Pierre Le Batteux


Ci-dessous, de haut en bas et de gauche à droite :

Grosse fraise et petit lézard ! les petits lézards verts sont nés

Papillons mélitée orangée en période d'amour
Mimétisme assuré !

Fleur de sauge des prés

Photos © Pierre Le Batteux

 


La danse des papillons

En haut de gauche à droite : flambé, mélitée

En bas : gazé

Photos© Philippe La Cour


Sylvie l'anémone - photo © Serge Pegoraro
Sylvie l'anémone - photo © Serge Pegoraro
Rose tendresse - photo © Serge Pegoraro
Rose tendresse - photo © Serge Pegoraro
Printemps sur le muret - photo © Serge Pegoraro
Printemps sur le muret - photo © Serge Pegoraro

Dis-moi miroir, série fleurs de printemps - photo © Serge Pegoraro
Dis-moi miroir, série fleurs de printemps - photo © Serge Pegoraro
ADORATION AU SOLEIL, série "fleurs de printemps" - Photo © Serge Pegoraro
ADORATION AU SOLEIL, série "fleurs de printemps" - Photo © Serge Pegoraro

Dominique Boiron propose une sélection de photos de devantures de magasins et d’ambiance de rues, prises à Turin en 2017

 

« Pourquoi ma passion pour les magasins anciens ?

 

Parce qu'ils sont les derniers témoins d'une époque quasiment révolue où le soin apporté aux devantures et vitrines étaient très important pour la qualité du commerce et de sa fréquentation, il y a une esthétique et une qualité architecturale que l'on ne retrouve plus du tout actuellement et qui contribuait à une qualité de vie intra muros des villes que l'on a définitivement perdue.

 

Dans tous mes voyages, depuis 40 ans je saisis ces témoins urbains qui disparaissent peu à peu des grandes villes. Heureusement des pays comme l’Italie ont su en conserver en grand nombre à la différence de la France et d'Aubenas en particulier.

 

Enfin pour moi, un des objets de mes photos et de la photographie en général est de saisir un instant privilégié qui ne se reproduira plus ou quelque chose qui va devenir évanescent c'est la raison qui motive, entre autres,  les photos de mes portraits de rue et des devantures de magasins anciens. »

 

AIX EN PROVENCE DEBUT DES ANNEES 80

Photos dominique boiron

cafe crouzet, AUBENAS, 1985



 A votre avis, qu'ai-je photographié ?

Pierre Le Batteux

_______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

 Philippe La Cour, photographe à Jaujac, a surpris cette magnifique huppe fasciée, de retour dans nos contrées dès le mois de mars-avril  Un "Oup oup oup " sonore signale sa présence. Ce chant lui vaut son nom latin "Upupa epops". C'est bien pratique pour la reconnaître !!

Ami.e.s lecteur.rice.s du blog, en avez-vous entendu et/ou vu ce printemps ? La voyez-vous chaque année ?

voir réponses sur page "vos commentaires"

Petite promenade dans l'herbe printanière...
Pierre Le Batteux

_________________________________________________________________________________________________________________________________________

LE PETIT PEUPLE DE L'HERBE

de haut en bas et de gauche à droite :

Ascalaphe soufré, aurore de Provence, coccinelle, papillon flambé, géotrupe

photos Philippe La Cour, association la nature en image, Jaujac www.philippe-la-cour.com

_________________________________________________________________________________________________________________________________________

J'ai croisé ce papillon hier après midi que je ne connais pas, je ne l'avais même jamais vu auparavant. Quelqu'un peut il me donner son nom ? Merci d'avance.

Pierre Le Batteux

________________________________________________________________________________________________________

 

Suspendue à la feuille d'un cerisier cette chenille, sans vouloir plagier Rimbaud dans "Venus Anadyomène", est "belle hideusement" .

Quelque soit la vie, elle est cette chose extraordinairement belle qui nous dépasse totalement.

Pierre Le Batteux

_________________________________________________________________________________________________________________

 

Première approche de Lewis - ECOSSE

 

Ce jeudi 27 février 2020, nous quittons Inverness au petit matin pour Ullapool, au nord-ouest de l’Ecosse où un ferry nous attend. Les paysages enneigés et sauvages des Highlands se déroulent sous nos yeux sur près de quatre-vingts kilomètres.

Ullapool apparaît enfin. Quelques maisons blanches alignées face à la mer, légère agitation matinale due à l’arrivée du bateau. Sur le ferry, presque désert, nous sommes visiblement les seuls étrangers en cette fin d’hiver. Tandis que le navire navigue dans  le loch Broom, les montagnes enneigées défilent à l’horizon, nues, désolées.

Lorsque nous abordons le Minch, détroit séparant l’Ecosse « continentale » des Hébrides extérieures, la mer devient plus formée. Plusieurs paquets de mer viennent se briser sur les vitres du salon panoramique. Joie mêlée de crainte pour notre petite Apolline âgée de 2 ans !

 

Après deux heures trente de navigation, nous distinguons le port de Stornoway. Nous avons hâte de prendre la route ! Direction Butt of Lewis, l’extrémité nord de l’île. Nous parcourons soixante-dix kilomètres parmi les tourbières infinies, croisant quelques hameaux, quelques arbres ici et là. Enfin, le phare, marquant la pointe septentrionale, se dessine.  Il fut conçu par David Stevenson, l’oncle de l’écrivain voyageur, détail historique renforçant la poésie du lieu.

 

Falaises abruptes, herbe rase, vent violent, solitude. Sentiment de liberté totale, qui résonne encore plus fortement, maintenant, en cette période de confinement.

 

Quelques centaines de kilomètres droit devant, les Îles Féroé, puis l’Islande. Nostalgie de voyages passés mais promesse d’escapades futures…

Amandine et Vincent Boiron

________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

 

 

Voici des nouvelles du couple de lézards verts que j'observe cette année. Cette photo a été prise hier vers 12h00. On peut noter que la femelle mue et pour un oeil avisé elle  s'est "arrondie"‌ ce qui explique probablement cette mue. J'ai remarqué qu'elle allait à des endroits inhabituels, elle recherche un endroit pour déposer sa progéniture. Le mâle l'accompagne cependant..En comparaison,on peut noter qu'il ne mue pas.

P .Le Batteux

__________________________________________________________________________________________________________________________

 

 En cette journée maussade et pluvieuse, évadons-nous vers les lumières pastels de l'hiver sur le Plateau ardéchois, entre landes et suc (le Mont Gerbier de Jonc).

Dominique Boiron

________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

POUR S'EVADER UN PEU...

et nous ramener dans l'ambiance du mois du film documentaire 2019 de la médiathèque,

Île de Lewis et Harris, Hébrides extérieures, Ecosse, février-mars 2020

 

 Les Hébrides extérieures sont situées à l’extrémité Nord-Ouest de l’Ecosse.

Photos Amandine et Vincent Boiron, février 2020, quelques semaines avant le confiinement

 

 « Il est vain de résister à ces îles » (Peter May, auteur de la Trilogie écossaise)

________________________________________________________________________________________________________________________________________

 

La trilogie de Peter May - "l'île des chasseurs d'oiseaux", "l'homme de Lewis", "Le braconnier du lac perdu" - permet de saisir un peu de l'âme des habitants de cette île rude. Ces trois romans sont disponibles au prêt à la médiathèque de Montpezat.

Christine Roure

_______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

_

Des magasins ouverts, des marchands des rues, on en rêve en ce moment de confinement !

Voici une petite excursion dans les rues de Nîmes dans les années 1980
Photos Dominique Boiron

_____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

 

 Venise confinée ! aquarelle de Madeleine Covas. 26 avril

_________________________________________________________________________________________________________________________________________

"(.....) Il n'y a pas une place pour la beauté. Toute la place est pour la beauté. " René Char

A droite, une fleur de muscari toute jeune, à gauche une magnifique araignée crabe ou thomise qui chasse à l'affût, cachée au coeur des fleurs dont elle a la même couleur, pour attraper toutes sortes d'insectes volants...

P. Le Batteux, 26 avril

 

Quand le soleil se couche, le castor se réveille ; hier soir l'onde était reflet.

 

Pierre Le Batteux, 23 avril

 

Hier soir, je suis allé voir un castor .

Avez vous déjà vu un castor dormir ?

Je peux vous assurer que celui-ci est heureux (loin des agitations humaines). Je le trouve touchant.

Surpris le 22 avril sur les bords de l'Ardèche

Pierre Le Batteux

 

Avec ou sans confinement, la nature éveille les sens
Il ne manque aux photos que les parfums de celle-ci.

P. Lebatteux

 22 avril

Le confinement n'a pas cloué au sol les avions de chasse qui nous déchirent le ciel, mais la pluie bienvenue a cloué celui-ci !
P. Lebatteux, 22 avril

Confinement partagé et distancié, les masques ne sont pas encore arrivés...

R Vernet

20 avril

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

 

Le printemps est bien là, les amours aussi pour le lézard vert !

photo P. Lebatteux,

20 avril

 

 

 

 

 

 

 

 

 

______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

 

Voici ce que j'ai observé :
Les lézards des murailles sont beaucoup plus agités au moment qui précède et pendant l'acte sexuel lui-même ; c'est sans commune mesure avec les lézards verts : sur une photo (ci jointe) prise l'an passé, on voit le mâle ouvrir sa gueule puis saisir sa femelle par le corps (il le fait doucement et elle se laisse faire, c'est presque tendre) pour finalement s'accoupler ; ...  il lui caresse le dos à plusieurs reprises; l'accouplement terminé, ils restent l'un à côté de l'autre. Les lézards des murailles avant et pendant l'accouplement semblent frénétiques, hystériques on dirait qu'ils se bagarrent. Chez les verts, qu'un autre mâle s'approchent et de suite un combat s'engage c'est d'une violence et leurs queues se dressent quasiment à la verticale leur vitesse est telle qu'à l'oeil nu on a du mal à les suivre ainsi je n'ai aucune photo de combat de lézards verts à mon plus grand regret du reste.... mais je suis patient comme un chat devant le trou d'une souris alors je ne désespère pas d'y parvenir un jour.

P. Le Batteux

 Trois poules confinées !!

Aquarelle de Madeleine Covas

_____________________________________________________________________________________________________________________________________